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3e et dernière journée de la marche de l’opposition : Le ministre Damehame Yark : «certains manifestants ont tenu à raisonner leurs camarades qui dérapaient. Cela est un bon signe pour notre démocratie»

Le ministre Yark ( au milieu)
3e et dernière journée de la marche de l’opposition : Le ministre Damehame Yark : «certains manifestants ont tenu à raisonner leurs camarades qui dérapaient. Cela est un bon signe pour notre démocratie»

Jeudi 9 novembre,   à la 3e et dernière journée des 3 séries des manifestations de l’oppo­sition pour le retour à la constitution de 1992, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Col Yark Damehame a, pour la 3e fois, félicité les organisateurs pour le caractère pacifique des marches et pour leur sens du civisme et de tolé­rance, durant les 3 jours.

Le ministre Yark a de nouveau réitéré sa re­connaissance aux diffé­rents acteurs qui se sont impliqués pour le bon déroulement desdites manifestations.

Le ministre a salué le bon comportement des manifestants : « Certains manifestants ont tenu à raisonner leurs cama­rades qui dérapaient. Cela est un bon signe pour notre démocratie », a-t-il déclaré.

Les manifestations se sont essentiellement limi­tées à Lomé, à la Région Maritime et à celle des Plateaux.

A Lomé, les trois points de départ, à savoir Ati­koumé, Adéwi et Bè-Ga-kpoto ont été respectés.

Les manifestants ont été estimés au point de chute, à la plage entre 12 000 et 13 500 per­sonnes environ, a fait sa­voir le ministre de la Sécu­rité. Il a toutefois souligné que de petits incidents y ont été observés, certains petits groupes de mani­festants ayant tenté de dévier l’itinéraire retenu pour se diriger, soit vers Avédji, Baguida ou vers Agoé. Des manifestants venant d’Agoé Assiyéyé ont tenté un sit-in au niveau de l’échangeur mais ils ont été dispersés.

Le ministre Yark a déploré cette situation qui peut être source d’insécurité et a promis de discuter avec les organisateurs pour des solutions adéquates.

Dans la Région Ma­ritime, les marches se sont déroulées à Tsévié, Tabligbo, Vogan, Aného, Kévé et Afagnan avec un très faible taux de participation, les manifes­tants, pouvant s’estimer à environ 200, en moyenne.

L’affluence a été encore plus faible dans les Pla­teaux, notamment à Anié (300 manifestants), 55 à Notsè, une soixantaine à Wawa, une centaine à Dayi et Atakpamé et environ 150 à Kpalimé, selon le ministre de la Sécurité.  Le Col Yark a laissé entendre qu’il n’y a pas eu de marche dans les autres régions, hormis Tchamba dans la Région Centrale où les manifes­tants étaient estimés à 250 personnes. A Soko­dé, un petit attroupement de jeunes a été dispersé, a déclaré le ministre.

Le ministre de la Sécuri­té a salué le bon compor­tement des manifestants et promis une rencontre lundi avec les organi­sateurs pour renforcer davantage les dispositifs de sécurité.

Ossara Koffi  AGOURNA

 

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