Dans le cadre du 1er et du 2nd tours de l’élection présidentielle au Niger, la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsègan, a séjourné au Niger en tant que cheffe de délégation de la mission d’Information et de Contacts de de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Pour cette mission d’Information et de Contacts de la francophonie, Mme Yawa Djigbodi Tsègan a eu des entretiens avec le président nigérien, Mahamadou Issoufou, et les autres missions d’observations électorales. Ces entretiens, commencés avec succès lors du premier tour de cette élection, le 27 décembre, se sont poursuivis pour le compte du second tour qui a opposé dimanche 21 février dernier, les candidats Mohamed Bazoum du parti au pouvoir et l’opposant Mahamane Ousmane. Ainsi, la cheffe de la Mission de la francophonie a été reçue lundi 22 février par le président nigérien Mahamadou Issoufou, tout comme l’ensemble des chefs de mission d’observation électorale internationale, notamment de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de la CEN-SAD, du Conseil de l’Entente et de la CEMAC. Ces différentes délégations ont saisi l’occasion de ces échanges pour faire le point de leur mission avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 21 février qui a mobilisé environ 7,4 millions d’électeurs.
La délégation de Mme Tsègan a saisi cette opportunité pour aussi présenter au président Mahamadou Issoufou ainsi qu’à l’ensemble du peuple nigérien, ses condoléances, suite à l’attaque qui a causé la mort de 7 agents de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans l’exercice de leur fonction dimanche dans la région de Tillaberi. Pour l’essentiel, en dehors de cet incident malheureux, ce second tour s’est déroulé dans le calme dans ce pays du sahel où les populations attendent encore pour quelques jours les résultats de cette présidentielle qui doit dégager le successeur du président sortant Mahamadou Issoufou.
Des défis immenses qui attendent le successeur de Mahamadou Issoufou.
Déjà le jour scrutin, le président sortant avait fait remarquer que « le Niger est confronté à des défis immenses », notamment sécuritaire, démographique, climatique, économique, social et sanitaire avec le Covid-19. « Je suis fier d’être le premier président démocratiquement élu de notre histoire à pouvoir passer le relais à un autre président démocratiquement élu, c’est un événement majeur dans la vie politique de notre pays », avait-t-il dit, précisant que ce sera la première fois que deux présidents élus se succèdent dans ce pays dont l’histoire est jalonnée de coups d’État depuis son indépendance en 1960.
Bernardin ADJOSSE
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