Les candidats pour l’obtention du Certificat d’Etudes du Premier Degré (CEPD) sont en examens depuis ce mardi 4 août 2020, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 208000 élèves, dont 52% de garçons et 48% de filles.
Habituellement, ces examens se déroulent dans le mois de juin. C’est pour des raisons de lutte contre le coronavirus, qui a obligé le gouvernement à arrêter les cours pendant trois mois, que ces examens se passent en août. Les candidats à ce sésame qui ouvre la voie aux études secondaires, sont répartis dans 1183 centres, dont un au Ghana (avec un effectif de 40 élèves). En vue de constater le démarrage effectif de l’examen et de s’assurer du respect des consignes imposées dans le contexte de la lutte contre la pandémie au coronavirus, le ministre des Enseignements primaire et secondaire, M. Affo Atcha-Dedji, a visité certains centres d’écrit de Lomé et ses environs.
Le coronavirus a fragilisé le système éducatif. Cependant, le gouvernement a tout mis en œuvre pour sauver l’année scolaire. Hier, les élèves du Cours Moyen Deuxième année (CM2) ont ouvert le bal des examens, amenant le ministre Atcha-Dédji et ses collaborateurs à une descente de terrain pour constater l’effectivité des épreuves.
Cette tournée a amené la délégation dans les centres des communes Golfe 3 (EPP Camp Général Gnassingbé), Agoè-nyivé 1 (EPL Nouveau Monde, EPP Kélégougan et EPE Agoè) ainsi qu’à Agoè-Nyivé 4 (Complexe Scolaire Islamique de Toglékopé). Dans tous les centres visités, M. Atcha –Dédji a remonté le moral des jeunes candidats, en les encourageant par d’utiles conseils. Il s’est surtout assuré du respect des mesures instaurées pour endiguer le coronavirus.
« Nous avons constaté que tout est bien organisé à tous les niveaux. Les effectifs que nous avons exigés par classe ont été respectés, avec un maximum de 30 candidats par salle, et le port de cache-nez obligatoire. A l’entrée de chaque salle, se trouve un dispositif de lave-mains », a dit le ministre. Il s’est également réjoui de la volonté affichée par chaque acteur de l’éducation à lutter contre la propagation de la pandémie. « Nous sommes aussi heureux que l’effectif des filles connaisse une hausse par rapport à l’an dernier. Nous comptons sur les parents d’élèves à soutenir les jeunes filles. Car, nous constatons qu’après le CEPD, les filles n’arrivent pas souvent à pousser loin les études », a-t-il indiqué.
Au premier jour de cet examen, les candidats ont traité les épreuves d’études de texte, d’exercices écrits de calcul et de dessins, épreuves jugées abordables par certains candidats. Aujourd’hui, ils vont affronter les épreuves de rédaction, de problème, et d’histoire et géographie. L’examen va prendre fin vendredi avec la dictée-question, le calcul mental et l’éducation scientifique et initiation à la vie pratique.
Notons que 47000 candidats composent dans le Golfe, 43000 dans la région Maritime, 45000 dans les Plateaux, 23000 dans la Centrale, 21000 dans la Kara et 26000 dans les Savanes.
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