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Législative de décembre 2018 : La CENI prête pour le recensement électoral

Le président de la CENI se prête à l'exercice de simulation
Législative de décembre 2018 : La CENI prête pour le recensement électoral

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé une opération de simulation de distribution de cartes d’électeurs. Un exercice visant à s’assurer du bon fonctionnement depuis l’enrôlement jusqu’à l’impression de cartes pour les électeurs. C’est le Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF) qui a servi de cadre à cette simulation à laquelle la presse a été conviée. Le président de la CENI, Pr. Kodjona Kadanga et les autres membres de cette institution étaient également présents. Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, M. Payadowa Boukpessi a suivi de près cette opération.

La présente activité consiste à une opération de simulation de recen­sement électoral avec les kits biométriques. De nouvelles technolo­gies auxquelles le Togo, à travers la Commission Electorale Nationale In­dépendante (CENI), fait recours, depuis quelques années, dans le but d’améliorer le processus électoral. Aussi, avec la formation de tous les agents électoraux qui vient de prendre fin, la CENI a trouvé indispen­sable de tester ces der­niers, à travers cette opé­ration de simulation de recensement. Ceci, dans l’optique, d’une part, de s’assurer qu’ils ont bien assimilé la formation re­çue durant les deux se­maines, principalement sur les kits biométriques et, d’autre part, d’assurer tous les partenaires de l’efficacité, de la rapidité et de la confidentialité dans la gestion de la liste électorale, à travers ces kits biométriques.

Ainsi, un groupe de jeunes, faisant office d’électeurs au-devant des­quels, le président de la CENI, Pr. Kodjona Kadan­ga, ont formé des rangs devant les bureaux de déli­vrance de cartes d’élec­teurs. Munis de kits de recensement et de ses accessoires, des agents recenseurs leur établis­saient des cartes d’élec­teurs tout en procédant à toutes les vérifications possibles.

Cette séance s’est déroulée conformément à toutes les étapes à l’image d’une opération normale dans un bureau de délivrance de cartes d’électeurs.

Après cet exercice de simulation de recen­sement, Pr. Kodjona Kadanga a indiqué que l’utilisation des kits bio­métriques présente une panoplie d’avantages.

Il s’agit, notamment de réduire les files d’attente pendant l’enrôlement des électeurs, de rendre fiable le fichier électoral avec l’unicité de l’électeur en utilisant la biométrie. Le système présente plu­sieurs niveaux de sécu­rité. Chaque kit est indi­vidualisé par un code de configuration unique et ne peut être initialisé qu’avec deux opérateurs de sai­sie qui sont de sensibilités politiques différentes et un technicien, tous avec leurs empreintes digi­tales, a souligné le pré­sident de la CENI.

A en croire le Pr. Kadan­ga, la CENI dispose de 38 Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI), de 4329 Centres de Recensement et de Vote (CRV), de 5809 Co­mités des listes et Cartes (CLC) et de 3287 kits bio­métriques.

« … Toutes les condi­tions sont donc réunies pour un recensement de tous les citoyens en vue d’établir un nouveau fichier électoral », a dit le président Kadanga. Il a félicité tous les parte­naires pour leur collabo­ration et tous les agents électoraux qui ont été sé­lectionnés pour le recen­sement électoral.

Pour le coordonnateur du Centre National de Traitement de Données (CNTD), M. Andjao Tcha- Kpohu, cette phase de collecte de données et de l’impression des cartes pour les électeurs s’est déroulée avec succès. La simulation se poursui­vra avec la centralisation des données collectées, la constitution du fichier électoral et le traitement pour ôter les éventuels doublons, a-t-il précisé.

A noter que le kit d’en­registrement est un en­semble de composants dont les fonctionnalités permettent d’enregistrer des données relatives aux futurs électeurs. Le kit sert donc à collecter les informations four­nies par le citoyen qui se prépare à l’enrôlement (non, prénom, adresse, profession,…). Le kit est biométrique en ce sens qu’il permet de recueillir des données liées aux pétitionnaires comme la photo, les empreintes digitales qui sont uniques pour chaque être hu­main.

Bernadette A.  GNAMSOU

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