Conformément à la loi, la Cour constitutionnelle a solennellement proclamé, lundi 31 décembre 2018, à son siège, à Lomé, les résultats définitifs issus des élections législatives du 20 décembre 2018. La proclamation de ces résultats s’est déroulée, en présence des observateurs nationaux et internationaux, des représentants des différents partis politiques ayant participé à cette élection.
Au vu de ces résultats, le taux de participation est de 59,25%. Le nombre total d’inscrits pour ce scrutin est de 3.155.837 et celui des votants est de 1.869.717. Le nombre total de suffrages exprimés est de 1.751.110 et celui des bulletins nuls est évalué à 118.607. Ces résultats définitifs proclamés, circonscription par circonscription, donnent à l’Union pour la République (UNIR) 59 sièges sur les 91 pourvus. Elle est suivie de l’Union des Forces de Changement (UFC) qui gagne 1 siège dans le Vo, portant ainsi, le nombre total de ses sièges à 7, au détriment du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) qui perd un (1) siège et se retrouve avec deux (2) sièges. Les autres partis politiques, comme le Nouvel Engagement Togolais (NET) conserve ses 3 sièges, ainsi que le Parti Démocratique Panafricain (PDP) et le Mouvement des Républicains Centristes (MRC) avec 1 siège chacun. Les indépendants Cercle de Réflexion et d’Action pour le Développement (CRAD) a obtenu trois (3) sièges. BATIR et Avé en Marche ont respectivement obtenu 2 et 1. Duaneyo et Aloledu-Vo ont remporté 2 sièges chacun comme AYSOPE. Pour le parti Construire, il s’en sort avec deux sièges. La Nouvelle Vision et Conscience Patriotique ont gagné chacune un (1) siège. Les indépendants remportent, en tout, 18 sièges.
Dans son intervention, l’honorable Agbenyega Kossi Aboka a, tout d’abord rendu gloire à Dieu, le tout puissant qui a permis un aboutissement heureux du processus électoral tenu dans des conditions transparentes et paisibles. Processus au terme duquel le Togo a gagné une victoire, celle de la paix et d’union. Pour M. Aboka, l’ambition et le souci majeur de l’Union pour la République (UNIR) à l’Assemblée nationale seraient de poursuivre cette politique de paix, la construction de la démocratie et d’un Etat de droit, afin que le pays aille de l’avant. Il a remercié tous ceux qui ont contribué à la tenue et à la réussite de ce scrutin.
De son côté, Jean-Claude Homawoo de l’UFC, en rappelant l’accord historique intervenu entre Faure Essozimna Gnassingbé et Gilchrist Olympio, a fait comprendre que son parti se refuse d’être dans la rue, de pratiquer la politique de la chaise vide, mais plutôt, de demeurer une formation politique qui rassemble, qui est « intelligente, civilisée et qui veut participer au développement de la nation ».
Kpizou EDJEOU
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