Au cours de la 42e session de la conférence générale de l’UNESCO, qui se déroule depuis le 7 novembre à Paris, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr. Majesté Ihou Wateba, a fait, le vendredi 10 novembre 2023, un important discours, au nom de son pays, le Togo.
Une allocution prononcée dans la fièvre des travaux qui se déroulent en commissions sectorielles et à travers des débats de politique générale permettant aux pays membres d’intervenir. C’est dans ce cadre que le ministre Ihou Wateba, président de la commission nationale de l ‘UNESCO, s’est adressé à l’assistance. Il a exprimé, au nom du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, et du gouvernement, ses remerciements aux instances dirigeantes de l’UNESCO, pour la confiance faite au Togo en lui confiant la direction de la Convention de reconnaissance des qualifications des diplômes.
Par la suite, le ministre a dévoilé les multiples réformes engagées par le Togo, en mettant en valeur celles consacrées à l’éducation. Il s’agit, a-t-il dit: «de la politique de révision des réformes orientées vers la promotion des métiers prioritaires et aussi l’amélioration de la qualité de l’enseignement «.
Selon lui, «l’autre défi du Togo est de faire désormais un diagnostic dans les secteurs porteurs qui permettent rapide[1]ment aux récipiendaires, notamment, les diplômés de s’insérer rapidement et durablement sur le marché de l’emploi».
Relever les défis de demain
Dans cet important discours, le ministre Wateba a décliné la position du Togo en faveur des métiers prioritaires du futur. « Nous n’allons pas seulement travailler pour la mise en place des métiers prioritaires, mais aussi travailler sur les métiers prioritaires du futur… Parce que pendant longtemps, les pays africains, dont le Togo, ont été suffisamment en retard dans les défis et challenges du passé», a-t-il laissé entendre.
Pour le ministre, «il est désormais important que nous puissions travailler pour que nous relevions les défis de demain, notamment les questions énergétiques, alimentaires, sécuritaires, celles liées au digital et à la qualité de l’enseignement».
Dans ce sens, Pr. Ihou Wateba a réaffirmé la disponibilité du Togo à travailler aux côtés de l’UNESCO et les Etats qui prônent les sciences et la culture pour le bien-être de l’humanité. Pour le reste, l’on retient que des experts togolais issus de secteurs divers, notamment, l’éducation (générale et technique), les sciences humaines et sociales, les sciences exactes, la culture et la communication participent aussi aux travaux.
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