coopération - développement

Sommet de l’UA au Niger : Le chef de l’Etat a pris part aux travaux qui entérinent l’entrée en vigueur de la ZLECAF

Le président Faure Gnassingbé lors du sommet
Sommet de l’UA au Niger : Le chef de l’Etat a pris part aux travaux qui entérinent l’entrée en vigueur de la ZLECAF

Le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé a pris part aux travaux du douzième sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, dimanche à Niamey au Niger. Une trentaine de chefs d’Etat du continent étaient à ce rendez-vous historique qui a eu le mérite d’entériner l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) et de discuter des problèmes de développement sur le continent.

C’est le président en exercice de l’Union Africaine Abdel Fattah Al-Sisi de la République Islamique d’Egypte qui a conduit les travaux de ce sommet de Niamey ;  des travaux  marqués de plénières et des huis-clos.

Dans son intervention, le présidentAl-Sisi a souligné l’importance et la nécessité d’aller vers des initiatives inclusives, afin de réaliser une intégration parfaite et réussie de l’Afrique, gage d’un développement harmonieux et prospère.

L’hôte du sommet, le Président MahamadouIsoufou, a pour sa part, remercié ses pairs pour le travail abattu, qui a abouti à l’avènement de cette zone de libre-échange continentale. Il a, par ailleurs, présenté succinctement un rapport de projet qui vise la suppression des barrières douanières entre les pays africains. Ceci, afin de rendre beaucoup plus fluide les échanges inter-Etats et intra-régionaux, qui sont, jusqu’ici, très faibles.

En effet, un an et trois mois après la désignation du président MahamadouIsoufou comme champion de la ZLECAF, 44 Etats ont signé à Kigali au Rwanda, le 21 Mars 2018,l’Accord portant sur la libéralisation du commerce des marchandises et des services, ainsi que sur le règlement des différends.Cela témoigne de la part des gouvernants du continent la volonté d’aller de l’avant. Cette volonté a été manifestement témoignée à  Niamey par quatre autre Etats, notamment le Nigéria, le Benin, la Guinée Equatoriale et le Gabon, qui ont signé l’accord de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine portant le nombre de pays signataires à 54.Un record jamais égalé en si peu de temps, a souligné le président Nigérien.

Fidèle à leur vison d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, les chefs d’Etats ont réitéré leur volonté d’aller de l’avant, en restant toujours unis et solidaires.

Pour le président de la Commission de l’Union Africaine, MoussaFakiMahamat, un vieux rêve vient  en fin de se réaliser.Grace au travail remarquable des ministres et experts, la ZLECAF sera dès son lancement soutenue  par des règles d’origine bien définies, des listes de concessions tarifaires dans le commerce de biens, un mécanisme en ligne de surveillance et d’élimination des barrières non tarifaires continentaux. Autant de mesures qui seront prises par les gouvernants pour garantir à la Zone de Libre Echange Continentale Africaine sa pérennité.

Dans ce sens, Accra la capitale du Ghana a été désignée pour abriter le siège du secrétariat permanent de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine. La décision a été prise par les ministres des Affaires Etrangères de l’organisation panafricaine.

Le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé à Niamey peu avant 9 heures. Il a été salué  à sa descente d’avion par le Premier Ministre nigérien BrigiRafini.

LA Zonede Libre-Echange ContinentaleAfricaine   (ZLECAF)

La Zone de Libre-Echange continentale est un projet en cours de création sur une grande partie du continent. Elle est la plus vaste au monde, en termes de pays concernés. Sa création répond à la volonté des gouvernants de mettre en place un espace beaucoup plus large pour faciliter les échanges sur le continent, afin de réduire la dépendance de l’Afrique vis-à-vis des autres continents et de booster son développement. Elle est entrée en vigueur le 30 Mai 2019. Sur 54 pays signataires de l’accord, seuls 24 pays l’ont ratifié.

coopération - développement

A lire dans coopération - développement

Facebook