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Les points focaux et gestionnaires CHM renforcent leurs capacités pour mieux lutter contre les changements climatiques

une photo de famille des parties prenantes.
Les points focaux et gestionnaires CHM renforcent leurs capacités pour mieux lutter contre les changements climatiques

Lomé, la capitale du Togo abrite, ce mardi, un atelier sous régional de haut niveau des Centres d’Echanges d’Informations sur la Diversité Biologique (CHM) d’Afrique. Cette rencontre est organisée par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, en collaboration avec l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB). Elle vise à renforcer davantage les capacités des points focaux et gestionnaires des CHM des pays partenaires de l’IRSNB pour mieux relever les défis liés au phénomène de l’érosion et des changements climatiques. La cérémonie a été présidée par le ministre de tutelle, M. André Johnson.

Cette  rencontre s’inscrit dans le cadre global de partage d’expériences et de renforcement de capacités des points focaux et gestionnaires CHM. Elle permettra aux participants d’échanger leurs expériences sur la mise en œuvre coordonnée des actions du CHM dans les pays africains, partenaires du CHM belge. Pendant cinq jours, les parties prenantes vont actualiser le plan d’actions CHM sous régional. Elles vont également renforcer leurs connaissances des nouveaux outils de partage d’information sur les sites CHM pays, en élaboration et gestion de projets CHM. Au cours de ces assises, les pays vont aussi présenter les activités de leurs Centres d’échanges d’Informations sur la Diversité Biologique des pays.

En ouvrant les travaux, le ministre André Johnson a fait savoir que le monde entier fait face, de façon accrue, à la mauvaise gestion de l’activité humaine sur la nature. Pour résister aux changements climatiques, le climat a besoin d’écosystèmes résilients. Selon lui, la mobilisation des différents acteurs à ce grand rendez-vous international témoigne de l’intérêt que les différents services et institutions portent à la question de la lutte contre l’alternation des éléments de la biodiversité, mais aussi, à celle liée au partage d’informations. Le ministre Johnson a, à cet effet, précisé que l’éradication du fléau demeure l’affaire de tous. C’est pourquoi, il a salué cette coopération qui, selon lui, permettra de réfléchir sur les voies et moyens à mettre sur pied par les Etats africains pour conserver la biodiversité. Il a, par ailleurs, exprimé la gratitude du gouvernement à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique pour son engagement résolu à accompagner le Togo dans sa politique de conservation de la diversité biologique.

Le représentant de la secrétaire exécutive de la Convention sur la Diversité Biologique, M. Olivier de Munck, à travers une vidéo audio, a réitéré l’engagement de son institution à soutenir les pays africains dans l’identification des informations et des connaissances en matière de biodiversité. M. Munck a relevé que la biodiversité est à la base du fonctionnement des écosystèmes, ainsi que la fourniture des services. En tant que partie intégrante du développement, a-t-il poursuivi, les centres d’échanges d’informations sur la Diversité Biologique sont importants pour le succès et la gestion des informations. M. Munck a saisi l’occasion pour féliciter  particulièrement le Togo, le Maroc, le Burundi et le Madagascar pour les efforts substantiels qu’ils ne cessent de consentir pour améliorer leurs centres d’échanges.

Clémentine PANASSA

 

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