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Les partenaires satisfaits du respect des engagements pris par le Togo en matière d’aide publique au développement  

Les partenaires satisfaits du respect des engagements pris par le Togo en matière d’aide publique au développement  

Les résultats de l’enquête du 3e cycle de suivi du partenariat mondial au Togo sont validés,  ce mercredi 5 décembre, à Lomé. Celle-ci a regroupé toutes les parties prenantes engagées à renforcer l’efficacité de la coopération, afin de produire un impact maximal sur le développement. « Il ressort de cette enquête, un résultat globalement satisfaisant », a fait savoir le directeur de la coopération bilatérale au ministère de la Planification du développement, M. Christophe Akpoto Komlangan.

La séance de validation a rassemblé les partenaires techniques et financiers, la société civile, le secteur privé, les représentants des départements ministériels, etc. Il s’est agi d’évaluer les actions du Togo dans la mise en œuvre des engagements auxquels il a souscrit au plan international relatifs à l’efficacité de l’aide publique au développement. Il s’agit, notamment de la Déclaration de Paris, du Programme d’action d’Accra et de l’Accord de partenariat de Busan qui met l’accent sur les partenaires pour le développement efficace et inclusif. Les résultats présentés montrent que le Togo est dans la dynamique du respect de ses engagements. Lesquels résultats serviront de base pour trois grandes réunions au plan mondial qui se dérouleront en 2019 : la réunion de Haut niveau du Partenariat Mondial, le Forum sur le financement de développement et le Forum politique de Haut Niveau pour le Développement Mondial. Plusieurs indicateurs rentrent en jeu dans les résultats présentés. Un indicateur mesurant le degré de la marge de manœuvre et l’autorité accordée à un pays pour tracer sa propre voie vers l’élimination de la pauvreté et le développement durable. A ce niveau, le Togo a atteint le score de 77%. Pour l’indicateur mesurant la qualité du dialogue public-privé, le score est de 56% pour le gouvernement et 50% pour le secteur privé. Il ressort également que les organisations de la société civile (OSC) opèrent au sein d’un environnement qui maximise leur engagement et leur contribution au développement. Ici, le score est de 52% pour le gouvernement, 52% pour OSC et 50% pour les PTF. La coopération pour le développement est prévisible au niveau de l’indicateur 5a. Cet indicateur mesure la différence entre le financement de la coopération pour le développement prévue pour déboursement au début de l’année et les apports réellement déboursés à la fin de l’année. Le score à ce niveau est de 93%.

Cette enquête révèle, en outre que la redevabilité mutuelle entre les acteurs du développement est renforcée par le biais d’examens inclusifs. Elle renseigne sur l’établissement par les pays, des examens inclusifs d’évaluation mutuelle et si ceux-ci sont réguliers, axés sur les résultats transparents et inclusifs. L’indicateur 9b, entre autres, renseigne sur la part des fonds de coopération au développement destinée au secteur public qui est acheminée en utilisant les procédures et systèmes financiers nationaux et non pas ceux du partenaire du développement, ici le score est de 21%.

Pour le directeur de la coopération bilatérale au ministère de la Planification du développement, M. Christophe Akpoto Komlangan, le Togo a obtenu certes, un bon score mais, nombreux sont les défis qui restent à relever. Il s’agit de l’inscription des ressources extérieures au budget national, de la mise en place effective d’un système de suivi des allocations budgétaires à l’égalité homme-femme, du renforcement de la qualité du dialogue avec le secteur privé et d’un environnement favorable aux OSC. D’où la nécessité, selon lui, de la conjugaison des efforts de tous les acteurs impliqués pour l’efficacité de la coopération au développement.

Bernadette A. GNAMSOU

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