Sécurité

Les médias s’approprient des grandes lignes du Traité sur le Commerce des Armes

le vice-président de la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération, la Circulation et le Trafic Illicite des Armes Légères et de Petit Calibre, M. Inoussa Bouraïma ( au milieu) à la conférence de presse
Les médias s’approprient des grandes lignes du Traité sur le Commerce des Armes

La Commission Nationale de Lutte contre la Profération, la Circulation et le Trafic Illicite des Armées Légères et de Petit Calibre (CNLPAL) a animé, ce mardi, à Lomé, une conférence de presse sur le Traité sur le Commerce des Armes (TCA). Il s’est agi, à travers cette rencontre, d’amener les médias, à se l’approprier, ainsi qu’à faire siennes les différentes préoccupations de cette commission. Cette rencontre d’échanges avec les journalistes s’inscrit dans le cadre du lancement du projet de formation pour l’appropriation et la mise en œuvre du TCA, plaidoyer pour l’adoption et la vulgarisation de l’avant-projet de loi relatif au régime des armes au Togo.

La rencontre entre la CNLPAL et les journalistes, a porté sur le Traité sur le Commerce des Armes (JCA). Ce traité multilatéral universel, entré en vigueur, le 12 décembre 2014, compte 130 Etats signataires et 92 Etats parties dont 22 en Afrique. Cet instrument juridiquement contraignant, méconnu du grand public, vise à réguler le commerce international des armes conventionnelles. Ces armes conventionnelles sont, entre autres : les chars de combat, les véhicules blindés de combats, les systèmes d’artillerie de gros calibre, les avions de combat. Les hélicoptères d’attaque, les navires de guerre, les missiles et lance-missiles, les armes légères et de petit calibre y font partie. En dehors de ces catégories d’armes, le TCA couvre aussi les activités de commerce international englobant l’exportation, l’importation, le transit, le transbordement et le courtage, a signifié le vice-président de la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération, la Circulation et le Trafic Illicite des Armes Légères et de Petit Calibre, M. Inoussa Bouraïma. Cependant, « il ne s’applique pas au Transport international pour tout Etat Partie ou pour son compte d’armes classiques destinées à son usage, pour autant que ces armes restent sa propriété », a relevé M. Bouraïma. L’objet du TCA est d’instituer des normes communes les plus strictes possibles, aux fins de réglementer ou d’améliorer la réglementation du commerce d’armes classiques, de prévenir et d’éliminer leur commerce illicite et d’en empêcher leur détournement. Ceci, afin de contribuer à la paix, à la sécurité et à la stabilité internationales et régionales, de réduire la souffrance humaine et de promouvoir la coopération, la transparence et l’action responsables des Etats parties dans le commerce international des armes classiques et bâtir aussi la confiance entre ces Etats. Son application par l’ensemble de la Communauté internationale permettra de « garantir la sécurité humaine, la sécurité nationale, la sécurité régionale, les conditions favorables à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), la valeur marchande et la collaboration mondiale ». A cet effet, M. Bouraïma a rappelé les différentes actions que le Togo a menées dans ce sens, ainsi que les initiatives en cours, visant à contribuer davantage à l’ancrage de l’implémentation du Traité à l’échelle nationale. Pour cela, la commission a appelé les médias, courroie de transmission, à apporter leur part de contribution dans la lutte entre la prolifération, la circulation et le trafic illicite des armes de tout genre et engins de mort.

A souligner que depuis 2014 à nos jours, la CNLPAL a pu marquer près de 10 mille armes.

Kpinzou EDJEOU

 

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