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Les gardiens des us et coutumes de la préfecture d’Agoènyivé  s’engagent à être des acteurs de paix et de cohésion sociale

Les gardiens des us et coutumes de la préfecture d’Agoènyivé  s’engagent à être des acteurs de paix et de cohésion sociale

La préfecture d’Agoènyivé organise, un séminaire de renforcement des capacités des chefs traditionnels relevant de ladite préfecture. Le thème au centre des discussions de ces assises de deux (2) jours, est : « place, rôle et comportement du chef traditionnel dans la cité ». 

Au Togo, la chefferie traditionnelle est reconnue au plus haut niveau. La Constitution togolaise du 14 octobre 1992, en son article 143, dispose que « l’Etat togolais reconnait la chefferie traditionnelle, gardienne des us et coutumes et en fait une institution de l’administration territoriale ». Ainsi, la préfecture d’Agoènyivé compte six (6) cantons, cent six (106) villages et sept (7) quartiers, soit un potentiel de cent dix neuf (119) chefs disposant de territoire et plusieurs chefs de communautés résidents.

Hier, à Lomé, ces chefs se sont retrouvés en séminaire de renforcement de leurs capacités sur ce qui est de leur place, rôle et comportement dans la cité. Objectif : former les garants de la tradition dans la maîtrise et la compréhension  des textes qui régissent leur fonction. Il s’agit, spécifiquement, par la dissémination de ces textes et les échanges sur des sous thèmes, de permettre aux participants, de mieux jouer leur rôle pour une cité toujours plus apaisée et plus harmonieuse.

« Les crises qui surviennent au sein de la chefferie traditionnelle sont dues, en général, à la méconnaissance des textes régissant cette institution », a reconnu le directeur de la chefferie traditionnelle, M. Idoh Agbéko, à l’ouverture des travaux. Il a exhorté les bénéficiaires de la formation à en tirer le plus grand bénéfice pour le bonheur de tous. Il en a enfin appelé à leur sens élevé de responsabilité et à leur engagement pour la réussite des travaux.

Pour le préfet d’Agoènyivé, Col. Hodabalo Awaté, la chefferie traditionnelle est une émanation authentique de « nos sociétés ». Elle dispose d’un cadre législatif et règlementaire : la loi organique N°2007-002 du 08 janvier 2007 et le décret N°2016-028/PR du 11 mars 2016 portant modalités d’application de la loi sus-citée. Il a rendu hommage aux autorités nationales de tous les degrés, pour l’intérêt qu’elles portent à la question de la chefferie traditionnelle au Togo. Il a aussi félicité, remercié et encouragé les chefs traditionnels à continuer à œuvrer pour préserver la paix et la cohésion sociale dans leur territoire. « Votre présence massive démontre (…) votre engagement aux côtés des autorités politiques, administratives, judiciaires pour un Togo meilleur et émergent », a précisé le préfet.

Régine AKONGA

 

 

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