Sécurité

Les Etats d’Afrique se préparent pour la conférence à New-York sur les larmes légères et de petits calibres, en juin prochain

Photo de famille des participants
Les Etats d’Afrique se préparent pour la conférence à New-York sur les larmes légères et de petits calibres, en juin prochain

Le Bureau des Nations Unies pour les Affaires de Désarmement (UNODA), à travers le Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) organise, avec le soutien financier de l’Union Européenne, une série de réunions préparatoires régionales pour les Etats africains en prévision de la troisième conférence d’examen du Programme d’action des Nations Unies sur les armes légères et de petit calibre. Cette série a été ouverte, ce mardi 10 avril à Lomé, par la réunion du groupe d’Etats d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette rencontre vise à faire l’état des lieux des avancées enregistrées, ainsi que des lacunes et des défis rencontrés mais aussi, à formuler des recommandations, en vue de prévenir, de combattre et d’éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects.

Du 18 au 29 juin prochain, se tiendra à New-York, aux Etats-Unis d’Amérique, la troisième Conférence d’examen du Programme d’Action des Nations Unies sur les armes légères et de petit calibre. Pour aider les Etats africains à prendre une part active, l’UNODA, à travers l’UNREC, a initié des réunions préparatoires à Lomé, à l’intention des experts de l’Afrique de l’Ouest et du Centre hier et aujourd’hui et ceux de l’Afrique Australe et de l’Est demain et vendredi. Pendant deux jours, chaque groupe de pays aura à examiner les progrès accomplis et à formuler des recommandations relatives à l’exécution du Programme d’action, en vue de prévenir, de combattre et d’éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects.

A l’agenda de ces réunions, un large éventail de questions, incluant la gestion des sites de stockage, du marquage des armes, de l’enregistrement, du  traçage, de la collecte.  Egalement,  la destruction, les contrôles aux frontières, l’assistance et la coopération, mais aussi les défis et opportunités qu’apportent les nouvelles technologies aux efforts de lutte contre le commerce illicite des armes. Y prennent part, des représentants gouvernementaux, des membres de commissions nationales, des délégués d’organisations sous-régionales et régionales, ainsi que des membres de la société civile.

En ouvrant les travaux, le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Lt- Col. Akobi Messan, a fait remarquer que les crises humanitaires, le radicalisme et l’extrémisme violent, le crime organisé et le terrorisme qui résultent de la prolifération et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre constituent de sérieux défis à la paix, à la sécurité et au développement socio-économique. C’est pourquoi, il importe, selon lui, d’œuvrer pour une approche plus globale dans le renforcement de la mise en œuvre du Programme d’action. Le Lt-Col Akobi a remercié l’UNREC, qui soutient et renforce régulièrement les capacités et les compétences des Etats africains, en matière du contrôle des armes, du désarmement, de la paix et de la sécurité. Il a exhorté la communauté internationale à continuer son appui à l’Afrique dans ce combat difficile mais, indispensable pour assurer la protection des populations. « Ces rencontres permettent à l’Afrique d’exprimer les progrès accomplis mais surtout, de voir là où il y a des manquements et de se préparer aux suggestions éventuelles qui pourront leur permettre de montrer à la face du monde ce qui se passe au niveau africain pour combattre le flux illicite des armes légères et de petit calibre, cette catégorie d’armes qui tuent beaucoup plus que les autres», a souligné M. Igor Fung, représentant de l’UNODA.

Pour le directeur de l’UNREC, M. Anselme Yabouri, la mise en œuvre de stratégies efficaces à l’échelle globale pour lutter contre ces phénomènes et renforcer les capacités, en matière de contrôle de la circulation des armes et munitions, est aujourd’hui, une exigence incontournable.

Faustin LAGBAI


 

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