Politique

Les  députés    mieux éclairés sur  la  gestion  du  Programme d’Urgence de Développement Communautaire par le PNUD

Le ministre Assimaidou face aux Parlementaires
Les  députés    mieux éclairés sur  la  gestion  du  Programme d’Urgence de Développement Communautaire par le PNUD

L’Assemblée  nationale  a tenu, lundi  sa 8e séance  de  la première  session de l’année. Cette  séance  dirigée par  le président de l’institution, M. Dama  Dramani a été  consacrée  à  une question au gouvernement relative à la gestion du Programme d’Urgence de Développement Communautaire  (PUDC)  par le  Programme  des Nations Unies  pour le Développement (PNUD)  et  les  modalités  de  transfert  de  cette gestion à  cet  organisme. C’est le ministre de la  Planification  du développement, M. Kossi Assimaïdou  qui a éclairé les parlementaires sur les objectifs du PUDC et  pourquoi  sa  gestion  a été  confiée  au PNUD.

Les députés ont eu, lundi, à mieux comprendre  le  Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et surtout pourquoi sa  gestion a été confiée au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). C’était  lors  de leur 8e séance de la première session qui a été consacrée à la question au gouvernement relative à la «gestion du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) par le  Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et  les modalités  de transfert  de cette gestion à cet organisme». Elle a été l’occasion  pour le ministre  de la  Planification  du développement, M. Kossi Assimaïdou, représentant  son collègue du Développement à la base, de  l’Artisanat, de la Jeunesse  et de l’Emploi  des  Jeunes de  répondre  à  des  questions  telles  que : «l’identité  du signataire  du côté du Togo  du projet  PUDC avec  le PNUD ?», «la somme perçue par le PNUD (pourcentage du coût total du PUDC et  montant en FCFA) pour la gestion du projet ?», «l’effectif du personnel international rémunéré  sur ce projet ?», etc.

A cette occasion, le ministre  Assimaïdou  a, de prime  abord, présenté  le PUDC  qui, a-t-il dit,  est une  «action  du gouvernement qui vise à contribuer à l’amélioration des  conditions de vie  des  populations  vivant  dans les  zones  peu ou mal  desservies  par  des infrastructures et services sociaux et économiques  de base et la réduction des inégalités sociales au Togo. A travers ses interventions multisectorielles ciblées, le  programme  répond à  la  demande  réelle  des  populations  et  complète  les  actions  conduites par l’Etat,  à  travers ses  politiques et  programmes sectoriels». Le PUDC,  a-t-il  précisé,  a mis  en place  des  dispositifs  et  des procédures accélérées  pour la  réalisation de projets  prioritaires  et  parquets  intégrés de services fournis dans les délais et avec les  assurances de qualité requis, à travers  une  convention  de  partenariat  signée  avec  le PNUD.

le PUDC  étant un programme  d’urgence, le PNUD  a été  donc choisi comme agence  d’exécution  pour la  mise en œuvre par le recours à ses procédures, notamment celles qui s’appliquent spécifiquement aux programmes d’urgence, différentes des procédures  habituelles. Le choix de cet organisme, a-t-il également expliqué, se fonde également sur ses  expériences  internationales  avérées et prouvées  dans  ce domaine, son engagement sur les délais de  réalisation sans comparaison avec les procédures  nationales ,  sa garantie de transparence et de bonne  exécution et enfin sa capacité de mobilisation de financements  additionnels.

En ce qui concerne les  frais  de gestion, le ministre  a fait  savoir que le PNUD  perçoit  dans  la  plupart des pays  mettant en œuvre  ces  genres  de  programmes  en Afrique, un taux  minimal est  retenu par le PNUD.  «Ainsi, pour le Togo, les frais  de gestion  sont de 3% des dépenses  effectuées»  a-t-il  souligné.

Le PUDC, a rappelé le ministre, comporte quatre  composantes et plusieurs étapes ont été  nécessaires  à  sa formulation et à sa mise  en œuvre. C’est  ainsi que le décret portant  création du PUDC  a été  adopté en conseil des ministres  le 13 février 2016. Il a été  suivi  des consultations dans plusieurs régions qui ont conduit à la signature du document de projet, côté togolais par le ministre d’Etat, ministre de l’Economie,  des  Finances  et de la Planification du développement et du côté PNUD par sa  représentante  résidente. Le 23 février 2016, il y a  eu la cérémonie  officielle d’échanges de documents d’accord entre le  président de la République et l’administrateur du PNUD  à New York. Le 22 mars, le décret  relatif  au  PUDC  a été  modifié. Le  comité  de pilotage, est  désormais  présidé par le Premierministre.

Relevant les réalisations du PUDC, le ministre  Assimaïdou a cité la  construction en cours  des  pistes  rurales, des infrastructures de santé, l’achat des ambulances médicalisées en cours, la  construction  et l’équipement des salles de classe, des laboratoires, etc  en cours. On peut aussi noter la construction et la réhabilitation des infrastructures socio-collectives, le  curage des caniveaux et des bassins de rétentions, l’achat des camions de ramassage des ordures et  des camions bennes, etc.

Pour une mise en œuvre effective  de ce programme, il a été mis en place un dispositif de suivi qui comprend un comité de pilotage, un comité technique de suivi, un directeur national de programme et une unité de gestion  du programme.

Plusieurs questions ont permis aux parlementaires  de mieux comprendre le projet.

A l’issue des débats, le président de l’Assemblée  nationale, Dama Dramani a félicité les députés pour  leur sens de  responsabilité.

Il  a  appelé le gouvernement à tout mettre  en  œuvre pour que les populations les plus défavorisées  puissent  bénéficier  de ce programme  et  sortir  de la  pauvreté.

Mélissa  BATABA

 

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