Justice

Les acteurs multisectoriels appelés à soutenir le processus de promotion des droits de l’Homme au Togo

Mme Nakpa Polo a ouvert les travaux
Les acteurs multisectoriels appelés à soutenir le processus de promotion des droits de l’Homme au Togo

Un atelier de restitution de la présentation du rapport national du Togo au titre du 2e cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) et de vulgarisation des recommandations issues de cet examen s’est tenu, ce mardi 30 mai, à Lomé, à l’intention des institutions de la République, des organisations de la société civile et des médias de la Région Maritime et de la préfecture du Golfe. Organisé par le secrétariat d’Etat chargé des Droits de l’Homme, cet atelier entend recueillir l’adhésion des participants et leur accompagnement dans la mise en œuvre des recommandations acceptées par le gouvernement. Ceci, en vue de l’amélioration de la situation des droits de l’Homme au Togo.

Introduisant la rencontre, la secrétaire d’Etat, chargée des Droits de l’Homme, Mme Nakpa Polo, a indiqué que les efforts du pays à réaliser les droits de l’Homme sont bien réels, mais les défis n’en sont pas moins importants. Selon elle, le Togo ne doit pas dormir sur ses lauriers, car la réalisation des droits de l’Homme est une quête permanente et leur jouissance effective constitue le levier de tout développement durable. Ce qui explique, à son avis, que les droits de l’Homme soient inscrits au cœur des 17 ODD adoptés par la communauté internationale. Egalement, la promotion des droits de l’Homme et des libertés publiques est inscrite en bonne place dans la déclaration de politique générale de l’action du gouvernement, engageant ainsi le Togo dans un processus irréversible de consolidation de la démocratie et d’enracinement des principes de la dignité humaine, a rappelé la secrétaire d’Etat. Elle a réitéré les remerciements du gouvernement au système des Nations Unis pour le travail remarquable et l’appui précieux apporté au processus de l’EPU.

Mme Polo a également exprimé sa gratitude à toutes les parties prenantes pour leur implication dans la dynamique d’amélioration des droits de l’Homme dans le pays en les rassurant de la disponibilité du gouvernement à œuvrer pour la mise en œuvre des recommandations, selon une approche inclusive

Le représentant résident adjoint du PNUD, M. Mactar Fall, a salué la démarche du gouvernement de faire cette restitution aux différentes parties prenantes. Il a rappelé que l’EPU est un mécanisme de défense des droits de l’Homme qui permet au Conseil des droits de l’Homme d’examiner sur une base périodique, le respect des obligations assumées et des engagements souscrits par les Etats membres de l’ONU. Selon lui, c’est un processus qui offre des opportunités à tous les Etats, aux institutions nationales des droits de l’Homme, aux organisations de la société civile et aux acteurs bilatéraux et multilatéraux d’explorer les meilleures manières d’enraciner le dialogue et la coopération nationales et internationales pour une meilleure promotion et protection des droits de l’Homme. Dans le cas du Togo, ce processus est bien enclenché, a-t-il indiqué. « L’on peut noter, d’une manière générale, une ouverture politique, institutionnelle et démocratique, une amélioration du cadre macroéconomique, l’adoption de plusieurs textes de lois, à l’instar du nouveau Code Pénale, du Code des Personnes et de la Famille, du Code de justice militaire, l’élaboration de plusieurs rapports initiaux et périodiques, etc. Tout ceci concourt à l’élection du Togo au Conseil des droits de l’Homme pour trois ans », a souligné M. Fall. Il a, pour finir, rassuré le gouvernement de la disponibilité de son institution à poursuivre ses appuis et soutenir ses initiatives dans ce sens.

Blandine TAGBA-ABAKI

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