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Le rapport des Réformes dans l’Enseignement technique et de la formation professionnelle au Togo en cours d’étude

M. Georges Aïdam ( 2e à gauche) à l'ouverture des travaux
Le rapport des Réformes dans l’Enseignement technique et de la formation professionnelle au Togo en cours d’étude

Amener les participants à donner une appréciation sur le contenu d’un rapport provisoire de la revue de politiques de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP). C’est la raison d’un atelier de validation qui se tient, depuis ce 18 octobre, et ce, pour deux jours, à Lomé. Outre l’amendement du rapport, les participants vont procéder au lancement de l’élaboration de la stratégie de développement de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Il s’agira de relever les goulots d’étranglement  qui minent le secteur et proposer des stratégies  pour relever ces manquements.

Pendant deux jours, cadres du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle et d’autres  ministères impliqués dans l’éducation et le développement de l’ETFP, ainsi que des partenaires vont procéder à l’amendement du rapport  de la revue de politiques, de la méthodologie pour l’élaboration et validation de la stratégie de l’ETFP. Ceci, parce que l’éducation et la formation occupent une place prépondérante dans la réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030 et nécessitent de ce fait, des réformes. Au Togo, des mécanismes ont été élaborés pour redynamiser le secteur. Nous notons par exemple, la loi de 2002 qui fixe les grandes orientations et missions en matière de formation professionnelle dont les axes stratégiques veulent porter les effectifs de l’ETFP de 32694 apprenants des années 2011 à 62605 en 2025, augmenter  les capacités du secteur public de manière à accueillir 40% des effectifs. Ces axes visent aussi l’augmentation de filières agro-sylvo-pastorales dans les établissements, ainsi que la part des formations industrielles en alternance de 6% à 15% en 2025, tout en diminuant de moitié, la part des formations tertiaires du public de 60% à30%. Ces actions ont été bien appréciées par les partenaires qui relèvent cependant, des défis. « Le secteur  a des atouts indéniables pour se développer. Cependant, il y a un problème structurel que le gouvernement doit résoudre et qui est d’ordre organisationnel. Il faut, de ce fait, améliorer la qualité des formations, renforcer les mécanismes d’appui à l’insertion et rendre le système suffisamment réactif pour lui permettre de s’adapter aux exigences du marché du travail. Que l’Etat prenne à cœur le problème de la croissance économique et résoudre les questions d’inégalités .Il faut surtout faire face à la faiblesse  en matière de gouvernance et améliorer le système de pilotage de l’ETFP», a relevé M. Borhène Chakhroun, chef section de la jeunesse, de l’alphabétisation et du développement des compétences à l’UNESCO.

Pour le ministre délégué, chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, M. Georges Aïdam, la vision du gouvernement est d’accroître l’offre des formations industrielles favorisant l’insertion des jeunes par une meilleure adéquation de leur formation à l’emploi. « La tâche, qui nous incombe, est d’autant plus capitale d’autant plus que la validation de ce document devra ouvrir la voie à l’élaboration du document de stratégie de l’ETFP qui, à son tour, tiendra compte des différents programmes de modernisation du secteur avec des indicateurs précis tels que le programme de formations initiale et continue des enseignants et des encadreurs, le programme de formation professionnelle de type dual coopératif… », a-t-il relevé.

Yankolina M. TINGAENA

 

 

 

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