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Le président Ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo  présent à Lomé vendredi pour le 2è jour du dialogue intertogolais :  Des avancées observées, mais les travaux de nouveau suspendus pour une date ultérieure

Tête à tête des présidents Faure Gnassingbé et Nana Akufo Addo
Le président Ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo  présent à Lomé vendredi pour le 2è jour du dialogue intertogolais :  Des avancées observées, mais les travaux de nouveau suspendus pour une date ultérieure

Les discussions du dialogue politique inter-togolais ont repris, vendredi 23 février, à l’hôtel 2 Février de Lomé, en présence du facilitateur, M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, président de la République du Ghana. Au cours de cette deuxième séance, les parties prenantes ont abordé les questions constitutionnelles et évalué les mesures d’apaisement et de renforcement du climat de confiance prises le lundi 19 février, première journée des travaux.

Le communiqué qui a sanctionné les travaux de cette deuxième journée et lu par le ministre ghanéen de la Sécurité nationale, M. Robert Ka-Dampaah, dit : « Le président de la République du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a présidé, le 23 février 2018, la deuxième séance du dialogue avec les parties togolaises préoccupées par la situation au Togo. Etaient présentes à cette réunion, les personnalités ci-après : membres de l’équipe de facilitation ghanéenne, représentants du gouvernement togolais, représentants du parti UNIR (Union pour la République), représentants de la Coalition des 14 partis de l’opposition. Au cours de cette réunion, les discussions ont été sincères, les deux parties ont librement exprimé leur point de vue concernant les questions constitutionnelles. Ils ont également évalué les mesures d’apaisement et du renforcement d’un climat de confiance. Les partis ont convenu de se retrouver à une date qui sera décidée ultérieurement ».

Les raison de la suspension des travaux

Concernant la suspension des discussions, le porte-parole du groupe de facilitation, l’ambassadeur Daniel Oseï, a tenu à expliquer qu’il ne s’agit pas d’un blocage, mais de l’indisponibilité du facilitateur, le président Nana Akufo-Addo. « Ecoutez, s’il y avait blocage, j’allais vous dire qu’il y a blocage et donc on ne continue plus. Or, ce n’est pas ce qu’ils ont dit. Ils ont dit qu’ils se sont mis d’accord pour se retrouver à une date qui sera décidée ultérieurement », a-t-il précisé.

Il a précisé qu’« il s’agit surtout de la disponibilité d’un président. On ne peut pas, sur le champ, demander à un président d’être disponible chaque 24 heures. Mais, il a confirmé aux participants qu’ils se met à leur disposition mais qu’il lui faut un peu de temps ». Selon l’ambassadeur Oseï, l’essentiel, c’est qu’à la prochaine réunion des pourparlers, le président du Ghana sera présent.

Rappelons que dans son discours d’ouverture, le président Nana Akufo-Addo a dit que les liens qui existent entre le Togo et le Ghana sont si étroits, qu’il a un devoir à faire en sorte que la stabilité, la paix et la concorde reviennent au Togo.

Après deux séances des discussions, l’ambassadeur Oseï a affirmé que son président est très content et qu’il continue à avoir la confiance de toutes les parties concernées, les parties prenantes qu’il encourage à continuer avec sa facilitation.

Déjà, il faut retenir que dans le cadre de ce dialogue, 45 détenus dans le cadre des manifestations ont été libérés, 7 des incendies des marchés ont également retrouvé leur liberté provisoire.

Pour finir, l’ambassadeur Oseï a invité la presse à être précise et à soigner ce qu’on dit et écrit. « Mes frères, si les parties prenantes voulaient vous donner tous les détails de ce qu’ils ont dit, ils ne se mettraient pas d’accord qu’il y ait un communiqué aussi précis. Quand il y a négociation, quand il y a dialogue sur des problèmes si compliqués, c’est dans l’intérêt de tout le monde y compris la presse. Que l’on soit très précis et qu’on soigne ce qu’on dit au public. Parce qu’il s’agit de vie, de l’avenir d’un pays », a-t-il souligné.

Jules LEMOU

Komla GOKATSE


 

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