Santé

Le PNUD équipe deux ONGs en équipements informatique et de bureau

Mme Khadiato Lo (au milieu) remet le matériel aux associations
Le PNUD équipe deux ONGs en équipements informatique et de bureau

Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) a remis à son siège, à Lomé, du matériel informatique et du mobilier de bureau à Recherche-Action-Prévention-Accompagnement des Addictions (RAPAA) et à Afrique Solidarité International (ASI-Togo), deux ONGs engagées dans la lutte contre le VIH/Sida. D’une valeur totale de 4080.000FCFA (Quatre millions quatre vingt mille francs CFA), le don est composé de 10 bureaux métalliques, 10 fauteuils de direction, de 4 armoires métalliques, de 2 ordinateurs portables usagers de marque Toshiba et de 2 ordinateurs portables usagés de marque Dell.

Selon les explications du Spécialiste Programme-Santé au PNUD, DR Jean-François SOME, ce don a pour finalité d’améliorer les conditions de travail du personnel des deux ONGs « Nous leur avons rendu visite et nous nous sommes rendu compte de la précarité de leurs conditions de travail », a-t-il indiqué. Dr Somé a également ajouté que cet appui en équipements est justifié par le volume et les réalités du terrain auxquels sont confrontés  les deux ONGs.

La présidente de RAPAA, Mme Khadija Catherine Touré et la directrice exécutive de ASI-Togo, Mme Marthe N’Diaye-Kengbo ont remercié le PNUD et on promis relevé le défi de la lutte contre le VIH/Sida. Créée en 2013 et reconnue ONG en 2017, RAPAA fait de la recherche sur la consommation de la drogue au Togo, prend en charge et accompagne les personnes ayant une addiction à la drogue.

Quant à ASI-Togo, elle a vu le jour en 2009. Elle accueille les enfants rendus vulnérables pour cause de VIH/Sida et leur offre une prise en charge médicale, psychosociale et les met si possible en apprentissage. Il faut rappeler que selon l’Objectif de Développement Durable (ODD N°3) de l’Organisation des Nations-Unies, la riposte au VIH/Sida doit être menée de sorte que cette maladie ne soit plus un problème de santé publique en 2030. Et pour gagner ce pari, la lutte doit être orientée vers les populations clés telles que les professionnelles de sexe, les prisonniers, les usagers de drogue et les hommes entretenant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH).

Françoise AOUI

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