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Le GF2D lutte contre les tracasseries transfrontalières dans l’espace CEDEAO

Vue partielle des participants
Le GF2D lutte contre les tracasseries transfrontalières dans l’espace CEDEAO

Une rencontre régionale sur la Carte Nationale d’Identité Biométrique et les tracasseries aux frontières dans l’espace CEDEAO, se tient à Lomé. C’est une initiative du Groupe de Réflexion et d’Action, Femmes Démocratie et Développement (GF2D) qui vise à accélérer le processus d’adoption de la Carte Nationale d’Identité Biométrique au Togo, en vue de la réduction des tracasseries aux postes frontaliers.

Le  Groupe de Réflexion et d’Action, Femmes Démocratie et Développement (GF2D) organise un atelier régional d’échanges sur la Carte Nationale d’Identité Biométrique et les tracasseries aux frontières dans l’espace CEDEAO. Cet atelier entre dans le cadre du projet intitulé : « Promotion d’une citoyenneté communautaire à travers la sensibilisation sur la carte d’identité biométrique et la lutte contre les tracasseries frontalières aux postes du Togo ». Ce projet vise à accélérer le processus d’adoption de la Carte Nationale d’Identité Biométrique au Togo,  à assurer une meilleure connaissance de cette Carte et de son utilité par la population, en vue de contribuer à la réduction des tracasseries aux postes frontaliers.

La rencontre réunit des experts venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Sénégal, des personnes ressources de la CEDEAO et de l’OIM, ainsi que des délégations des zones frontalières du Togo. Pendant deux jours, les différents acteurs vont discuter des difficultés  et des actions concrètes à mener, en vue d’atteindre les objectifs visés par le projet et de surmonter les défis auxquels fait face l’intégration régionale. La rencontre va permettre également de présenter la Carte biométrique et les bonnes pratiques dans l’espace CEDEAO. Ceci, afin d’amener les institutions togolaises à s’inspirer des expériences des pays de la sous région ayant déjà adopté la Carte pour lancer le processus au niveau national.

Lutter contre les pratiques néfastes aux  postes transfrontalières

A l’ouverture de la rencontre, le Conseiller à la Sécurité au ministère de la Sécurité et de la Protection civile, M. Baragou Bamana a déclaré que, la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO reste une priorité des autorités togolaises pour la mise en œuvre des principes fondamentaux du protocole.  Cette volonté s’est traduite par l’engagement du Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé qui, depuis sa nomination à la tête de la CEDEAO  a entrepris des initiatives personnelles à travers l’adoption d’une feuille de route.  Les principales actions à mener se déclinent, entre autres, autour de la levée des obstacles à la libre circulation des personnes et des biens, de la mise en place de la carte biométrique, de la suppression des barrières non tarifaires et de la mise en œuvre du Tarif Extérieur Commun (TEC) de la CEDEAO, etc.

Dans son mot de bienvenue, la secrétaire générale du GF2D, Mme Michèle Noussoessi Aguey a relevé que  la mobilité des citoyens communautaires et la fluidité des échanges commerciaux souffrent de la méconnaissance des dispositions communautaires, de l’absence de documents de voyage, ainsi que de l’ignorance des voies de recours en cas d’abus. L’expérience, a-t-elle souligné, a montré que les femmes et les enfants sont plus exposés à ces pratiques néfastes. Le GF2D, à travers son projet, a indiqué Mme Aguey, poursuivra des actions de plaidoyer à l’endroit des autorités publiques pour l’effectivité de la Carte biométrique au Togo, la formation des acteurs clés, la sensibilisation de la population, pour une appropriation du protocole de la CEDEAO et la mise en place des comités de surveillance aux postes frontaliers Sanvee-Condji, Kodjoviakopé et Cinkassé.

A noter que l’objectif de la Carte biométrique est de promouvoir la mobilité intra régionale, tout en offrant un titre de voyage sécurisé et accepté par tous les Etats membres. Elle vise également à lutter contre les trafics et migrations irrégulières et répondre, du coup, aux enjeux de lutte contre le terrorisme.

Patouani BATCHAMLA


 

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