Economie

Le Fonds de Solidarité Africain expliqué aux opérateurs économiques

M. Germain Mèba (au milieu) explique le fonctionnement du FSA aux opérateurs économique
Le Fonds de Solidarité Africain expliqué aux opérateurs économiques

La Chambre de Commerce et d’Industrie  du Togo  (CCIT) a organisé, hier à  son siège  à Lomé, une réunion  d’échanges  sur  les missions du Fonds de Solidarité Africain (FSA). La rencontre a permis aux opérateurs  économiques togolais d’être éclairés sur les  opportunités  de  garanties  qu’offre le FSA, pour le financement des entreprises  des pays  membres.

La Chambre de Commerce et  d’Industrie  du Togo  (CCIT) multiple  les  opportunités  de  financement des  Petites et Moyennes Entreprises/Petites et  Moyennes  Industries (PME/PMI) au Togo.

Hier, elle a organisé, à son siège  à Lomé, une  réunion de sensibilisation  et  d’information sur les missions et le financement des projets  d’investissements  par le Fonds de Solidarité  Africain (FSA), à l’endroit  des  opérateurs  économiques.

Selon l’administrateur, M. Affo Dédji le  Fonds  de  Solidarité  Africain (FSA)  est  créé  depuis 40 ans  au profit des pays  de  la  Communauté  Economique  des Etats  de l’Afrique  de l’Ouest  (CEDEAO) afin  de fournir des garanties aux banques, dans  le but de les amener à accepter de financer les  entreprises des pays membres. La mise à disposition de ces garanties permet également d’offrir certaines commodités aux entreprises, dans le remboursement  des  prêts  obtenus.

Le cumul  de  garanties  accordées  par le  FSA  aux   13 Etats membres, s’élève à 383 milliards de FCFA.  Au Togo, ces garanties accordées sont de 38 milliards FCFA pour le financement des  entreprises,  soit  environ 10%  de ses  interventions  totales.

Pour  ce  qui concerne  l’allongement de la durée  des  prêts, le FSA a contribué au remboursement des  échéances supportés par les entreprises, à hauteur  de 5 milliards de FCFA. « Malheureusement, aucune  intervention de  ce genre  n’a  été réalisée  au Togo,  faute  de  demande », a-t-il précisé.

L’administrateur du FSA, M. Affo Dédji,  a indiqué qu’un Plan de Développement  Stratégique  à Moyen Terme  (PDSMT),  pour la  période  2016-2020, a été  élaboré  afin de permettre  au FSA  d’avoir  plus  d’effets  et  davantage  d’impacts  sur  les  économies des Etats  membres. Dans cette  perspective, a-t-il poursuivi, le FSA a fait, entre  autres choix stratégiques, d’élargir sa base  d’interventions  en faveur  des  entreprises,  à  travers  la garantie de portefeuille, et de renforcer ses  interventions en faveur de refinancement des  entreprises.

Le  président de la CCIT, M. Germain Mèba  a,  pour sa part, indiqué  que  le  rôle  joué  par  les banques  dans le financement  des  économies nationales  est essentiel  et  stratégique,  lorsque  ce  financement  est  destiné  au secteur  privé,  reconnu comme  le moteur  principal de la croissance. Cependant, a-t-il  poursuivi, le dialogue entre les banques et les  entreprises  est  quelques  fois  difficile à cause de  la  faible  qualité  des  dossiers de demande  de financent, de l’inadaptation entre les besoins des  PME/PMI  et les  produits bancaires et de la faible  capacité  des banques  à  identifier  les  projets porteurs. «Autant  d’obstacles  au développement  d’un secteur  privé  performant, capable  de porter la  croissance», a-t-il  souligné. M. Mèba a convié  les  opérateurs  économiques  à  travailler  au renforcement  du partenariat  entre  eux  et le  FSA.

 

Françoise  AOUI

 

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