Diplomatie

Le  chef de l’Etat Faure Gnassingbé participe au débat général de la 74ème Assemblée générale de l’ONU à New York

le président Faure Gnassingbé à l'ONU
Le  chef de l’Etat Faure Gnassingbé participe au débat général de la 74ème Assemblée générale de l’ONU à New York

Le président Faure Essozimna Gnassingbé poursuit son séjour à New York où il prend part aux travaux de la  74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui a entamé mardi 24 septembre, sa session de débat général qui sera meublée jusqu’au 30 septembre prochain  de plusieurs réunions de haut niveau et des rencontres bilatérales. La veille lundi, le chef de l’Etat a participé au sommet spécial de l’ONU sur le climat et  la liberté de religion.

« Dynamiser les efforts multilatéraux pour l’éradication de la pauvreté, l’éducation de qualité, de l’action climatique et de l’inclusion »  est le thème du débat général de la  74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies ouvert hier au siège de l’ONU.

Deux interventions, notamment celles du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et du Président de l’Assemblée générale,Tijjani Muhammad-Bande, ont  donné les grandes orientations du débat général qui  s’étalera sur une semaine, avec des réunions de haut niveau sur divers sujets à l’agenda de l’Assemblée générale mais aussi des rencontres bilatérales.

L’esprit de coopération pour le bien commun a été le mot d’ordre.

« Rétablissons la confiance, redonnons espoir et allons de l’avant ensemble », a déclaré M. Guterres dans son discours à la tribune de l’Assemblée générale. Le Secrétaire général de l’ONU réagissait ainsi face au dysfonctionnement des relations entre les puissances mondiales, avec pour conséquence « la possibilité d’une ‘Grande fracture’ : le monde se scindant en deux, les deux plus grandes économies de la planète créant deux mondes distincts et en concurrence. »

« Ces fissures (…) questionnent notre compassion, notre humanité », a fait remarquer  le Secrétaire général de l’ONU qui appelle à la construction d’un monde multipolaire, avec des institutions multilatérales fortes.

« Nous devons unir nos efforts pour trouver des solutions aux énormes difficultés résultant des conflits violents, du terrorisme, des catastrophes naturelles, du trafic sexuel et du trafic de drogue, de l’analphabétisme, dont souffrent des millions de personnes dans le monde », a plaidé pour sa part M. Muhammad-Bande. Le Président de l’Assemblée générale a également appelé les gouvernants à faire de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) la priorité, soulignant que  « la réalisation de nos objectifs dans le cadre des ODD exige une coopération en matière de financement et de partage d’expérience

  1. Tijjani Muhammad-Bande a également estimé qu’il fallait continuer à renforcer l’Organisation en veillant à ce que son architecture de paix et de sécurité soit adaptée au XXIe siècle, notamment en faisant de la prévention une priorité.

Renforcer l’action mondiale de lutte contre les changements climatiques

Déjà lundi, le président Faure Gnassingbé et ses pairs ont pris part, toujours dans le cadre  de la  74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à un  « Sommet Action Climat » et à  une réunion de haut niveau sur la liberté religieuse organisée par le président américain Donald Trump.

La session spéciale de l’Assemblée générale des Nations, qui se tenue en prélude à l’ouverture du débat général, incite  cette année  les gouvernants du monde entier à formuler des propositions concrètes afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de limiter la hausse des températures à moins de 1,5 degré Celsius.  Aussi, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres a –t-il rappelé que la lutte contre le changement climatique est  une course contre la montre et  tiré la sonnette d’alarme sur le lien de cause à effet entre le climat et la paix .Pour le Secrétaire général de l’ONU,  les pays les plus vulnérables au changement climatique sont aussi ceux les plus à risque de basculer ou de rester dans une situation de conflit. Il a cité le cas de la région africaine du Sahel où le changement climatique engendre la sécheresse qui à son tour alimente la concurrence et les tensions entre agriculteurs et éleveurs pour les ressources rares et facilite la propagation du terrorisme.

Le président de l’Assemblée générale de l’Onu , M. Tijjani Muhammad-Bande a pour sa part  insisté sur l’impérieuse nécessité de renforcer l’action mondiale de lutte contre les changements climatiques ; car a-t-il précisé, cela fait partie intégrante de la mise en œuvre effective des objectifs de développement durable.

Au regard de ces  conséquences désastreuses des changements climatiques qui se font ressentir  sur la vie des populations et hypothèquent le développement harmonieux des nations les plus vulnérables, le Togo a affiché  son engagement à mener une lutte collective contre les changements climatiques en signant l’Accord de Paris de 2015.

Des sujets inscrits dans les priorités du gouvernement togolais

Dans la droite ligne du thème « Dynamiser les efforts multilatéraux pour l’éradication de la pauvreté, l’éducation de qualité, de l’action climatique et de l’inclusion » , la 74 ème Assemblée générale de l’ONU invite les gouvernants à s’engager davantage notamment dans l’élimination de la pauvreté,  la protection de l’environnement, l’éducation de qualité, l’inclusion financière et sociale.  Ces thématiques, faut-il le rappeler,  s’inscrivent  fort heureusement  dans les priorités  de la politique de développement à visage humain que prône le président togolais  Faure Essozimna Gnassingbé.

Ainsi, la lutte contre la pauvreté est l’objectif majeur du Plan National de Développement (PND) qui vise, à l’horizon 2022  transformer structurellement l’économie, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents et induisant l’amélioration du bien-être social.

Concernant la couverture sanitaire universelle, le Togo a  pris des initiatives ambitieuses d’assurance santé dont l’INAM pour  renforcer et étendre  la couverture  à toutes les couches sociales de la population. L’accès universel à l’éducation également fait l’objet d’une attention particulière du Togo à travers la mise en œuvre du Plan Sectoriel de l’éducation, la gratuité de l’enseignement primaire, des mesures incitatives à la scolarisation de la jeune fille, les cantines scolaires, etc.

Kossi N’BOUKE

 

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