Politique

L’Assemblée nationale ouvre sa 2e session ordinaire de l’année avec l’examen de la loi de finances 2019

Le Premier ministre Klassou (au milieu, au 1er plan) a assisté à l'ouverture de la session
L’Assemblée nationale ouvre sa 2e session ordinaire de l’année avec l’examen de la loi de finances 2019

Le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Dama Dramani, a ouvert, ce mardi 2 octobre 2018 au siège de l’hémicycle, à Lomé, la 2ème session ordinaire de l’année. C’était au cours d’une séance plénière, en présence du Premier ministre, Dr Komi Selom Klassou, des membres du gouvernement et du corps diplomatique, ainsi que de diverses autres personnalités. Cette 2ème session ordinaire sera consacrée prioritairement à l’étude de la loi de finances, portant budget de l’Etat, mais aussi, à l’examen de divers autres projets de loi, relatifs aux enjeux socio-politiques majeurs dans le pays. Par la même occasion, la 3e session extraordinaire de l’année 2018 a été clôturée.

La 3ème session extraordinaire de l’année 2018, à l’Assemblée nationale avait prévu de procéder à la nomination de nouveaux membres de la CENI. Mais elle a été clôturée formellement, hier, sans avoir eu l’occasion de le faire. Cette information émane du président du parlement, l’honorable Dama Dramani, lors de son mot de clôture de cette session.

Aussitôt après, le premier responsable de l’hémicycle a procédé à l’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’année, dite budgétaire, car son ordre du jour est généralement consacré prioritairement à l’étude de la loi de finances, portant budget de l’Etat, qui sera mise en œuvre au cours de l’année à venir. « La présente s’annonce comme une session charnière avec un ordre du jour particulier, portant également sur des enjeux politiques majeurs », a-t-il signalé.

A cet effet, le président Dramani a évoqué la 43ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, tenue à Lomé, qui avait fait des recommandations visant l’adoption des réformes par voie parlementaire ou, le cas échéant, par voie référendaire. « Les recommandations de la CEDEAO ramènent donc la représentation nationale à la croisée des chemins de réformes au Togo », a-t-il déclaré. Sur ce, il a fait noter que « les députés sont appelés, soit à faire le choix de la dignité et de l’honneur en adoptant, cette fois-ci, les réformes envisagées à la majorité de 4/5, ou alors, à voter une seconde fois le projet de réforme à la majorité des 2/3 et renvoyer le texte aux consultations électorales (le référendum) ».

Cette situation, à en croire l’honorable Dramani, met le parlement « sous le feu des projecteurs », eu égard à la lourde responsabilité qui pèse sur cette 5e législature, par rapport à la nécessité d’« opérer des réformes politiques et institutionnelles consensuelles, dans l’intérêt supérieur de notre pays ». Pour cela, il dit appeler à « l’esprit patriotique les dirigeants des partis politiques et regroupements de partis politiques, afin de créer, au sein de leurs formations, les conditions d’apaisement permettant de sortir notre pays des difficultés actuelles… ».

Dans cette optique, le président de l’Assemblée nationale a réitéré ses félicitations à ses collègues députés pour, a-t-il souligné, « le climat de respect mutuel, de cordialité dans lequel nous avons travaillé jusqu’ici ». Il s’est aussi félicité du fait que « même pendant les périodes de tension, nous ne sommes jamais allés au point de rupture de notre sentiment d’appartenance à une même mère patrie ».

A l’entame de son allocution, l’honorable Dramani a exprimé la sincère gratitude de la représentation nationale au chef de l’Etat, pour avoir œuvré personnellement à la réalisation et l’inauguration du majestueux édifice qui accueille, depuis le 14 juin 2018, les travaux des parlementaires. A ce titre, il a souligné l’attachement du chef de l’Etat à l’institution parlementaire, dans la consolidation de la démocratie et le renforcement de l’Etat de droit au Togo.

Martial Kokou KATAKA

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