Commerce

La ministre du Commerce lance la campagne 2018-2019 de commercialisation du café et du cacao

Mme Bernardette Balouki (au milieu) donne le ton de la campagne
La ministre du Commerce lance la campagne 2018-2019 de commercialisation du café et du cacao

La ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé, Mme Bernadette Essossimna Legzim-Balouki,  a officiellement lancé, vendredi 5 octobre 2018, à l’INFA de Tové, à Kpalimé, la campagne de commercialisation du café et du cacao pour le compte de l’année 2018-2019. A cette occasion,  la ministre a appelé les acteurs impliqués dans la commercialisation des deux produits au respect de la réglementation en vigueur, pour une bonne traçabilité des flux des exportations, afin de booster davantage ce secteur qui contribue à la formation de 1,4% de la richesse nationale.

L’Institut National de Formation  Agricole (INFA) de Tové a  offert son cadre, vendredi, au lancement de la campagne 2018-2019  de la commercialisation du café et du cacao. La ministre en charge du Commerce et de la Promotion du Secteur privé, Mme Bernadette Essossimna  Legzim-Balouki, a saisi l’occasion pour saluer les efforts du Comité des Filières Café et Cacao (CCFCC) qui, depuis 1996, apporte un appui stratégique aux  acteurs concernés et accompagne la dynamique du développement des filières café et cacao. Mme Legzim-Balouki s’est réjouie de la meilleure organisation des deux secteurs, grâce à la création, en 2014, du Conseil Interprofessionnel des filières Café et Cacao du Togo (CICC-Togo) qui regroupe, à son sein, les producteurs, les transformateurs, les acheteurs et les exportateurs. Elle a félicité le dynamisme des structures étatiques, ainsi que celles de la société civile et des partenaires dans l’appui-accompagnement des producteurs, en vue de l’amélioration de la production en qualité et en quantité. La ministre a également admiré l’action des jeunes entrepreneurs togolais, engagés dans la transformation du café et du cacao. Elle a, par ailleurs, relevé des contraintes majeures qui fragilisent le secteur et qui constituent des défis à relever. Il s’agit, notamment des exportations frauduleuses, non-contrôlées et du non respect de la réglementation en vigueur. Afin de mettre fin à cette pratique qui freine le développement du secteur, la ministre a promis des sanctions aux acteurs qui ne respecteraient pas les engagements pris sur l’honneur dans le dossier d’enregistrement au titre de la campagne 2018-2019.

Le secrétaire général du CCFCC, M. Enselme Gouthon et le président du CICC-Togo, M. Kokouda  Chardey, ont témoigné leur reconnaissance au chef de l’Etat et à tout le gouvernement pour les appuis multiformes qu’ils ne cessent d’apporter aux filières café et cacao, à travers de différents projets. Ils ont relevé l’absence d’industries de transformation du café et du cacao qui impacte négativement le secteur et souhaité que des mesures soient prises pour le développement durable des deux filières. Les deux intervenants ont exhorté les jeunes et les femmes à s’engager dans le secteur café-cacao qui procure, aujourd’hui, des revenus non négligeables pour la survie  de 31203 producteurs pour une  surface de 38058 hectares de café et 20183 hectares de cacao.

Komla GOKATSE

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