Agriculture

Contre la chenille légionnaire Afrique : Des acteurs  réfléchissent à une amélioration des méthodes de lutte à Lomé

Contre la chenille légionnaire Afrique : Des acteurs  réfléchissent à une amélioration des méthodes de lutte à Lomé

Un atelier régional, axé sur « l’amélioration des méthodes de lutte contre la chenille légionnaire en Afrique », se tient, à Lomé. Initiative des anciens boursiers du service d’échanges universitaire allemand (DAAD) avec l’appui de ce service, la rencontre se veut un cadre de réflexion sur les méthodes de lutte efficace et durable contre la chenille légionnaire d’automne, un insecte prédateur des cultures.

La chenille légionnaire (Spodopterafrugiperda) est un insecte qui attaque différentes espèces de plantes, des cultures maraîchères aux cultures céréalières, en particulier le maïs. Elle est originaire des régions tropicales de l’Amérique. Sa présence en Afrique a été détectée, pour la première fois, en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest en 2016. Après cela, l’insecte s’est répandu dans toute l’Afrique Sub-Saharienne, à part le Lesotho, le Madagascar et les Seychelles.

Face aux ravages causés par cet insecte, les gouvernements ont acheté des insecticides aux paysans pour le détruire. Malheureusement, ces insecticides ont des effets néfastes sur la santé de l’homme.

C’est donc pour réfléchir sur les méthodes de lutte efficace contre l’insecte, que les anciens boursiers de DAAD ALumni ont initié cet atelier, qui se tient, depuis hier, à Lomé. La rencontre réunit les jeunes entomologistes et chercheurs venus de l’Allemagne, du Bénin, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Nigéria et du Togo.

Durant trois jours, ils vont s’informer sur les recherches déjà faites dans la lutter contre cette chenille, discuter des avantages et inconvénients de ces méthodes et réfléchir sur les moyens efficaces et rationnels pour gérer et lutte contre les effets néfastes des chenilles légionnaires.

En ouvrant cet atelier, la chef division de la comptabilité du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Vénunyé Massan Gah, a félicité les jeunes pour cette initiative dont les conclusions seront valorisées pour venir en aide aux paysans. La chenille légionnaire, a-t-elle dit, est un fléau pour les paysans et c’est une bonne chose que les jeunes chercheurs réfléchissent à son anéantissement.

A cet égard, l’ambassadeur d’Allemagne au Togo, M. Christoph Sander s’est réjoui de cette initiative de jeunes académiques qui, au-delà de l’aspect recherche et scientifique, est un cadre dynamique d’échanges culturel entre les jeunes allemands et africains.

L’organisateur de l’atelier, M. Djima Koffi, a saisi l’occasion pour remercier les bonnes volontés, surtout le DAAD, pour son appui, et appelé d’autres à leur emboîter le pas, afin qu’ensemble ils puissent apporter leur aide aux paysans et sauver les cultures.

Mélissa BATABA

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