Sécurité

202 interpellations au cours d’une opération conjointe de sécurisation « Koudanlgou 2018 » entre le Burkina Faso, le Ghana, le Benin et le Togo 

202 interpellations au cours d’une opération conjointe de sécurisation « Koudanlgou 2018 » entre le Burkina Faso, le Ghana, le Benin et le Togo 

Une opération conjointe  de sécurisation de trois  jours  (15 au 17 mai 2018)  menée  dans les zones frontalières entre le Burkina Faso, le Ghana, le Benin et le Togo, dénommée « Koudanlgou 2018 », s’est achevée par 202 interpellations, selon un bilan rendu public le vendredi 18 mai, à Cinkanssé dans la commune rurale de Yargatenga au Burkina Faso.

Cette opération de sécurité conjointe s’est déroulée du 15 au 17 mai derniers, dans une  zone géographique couvrant plusieurs localités frontalières communes au Burkina Faso, au Ghana, au Benin et au Togo.

La zone togolaise concernée, va de la localité de Nayergou à l’ouest de la frontière avec le Ghana, en passant par Tchamonga à l’Est de la frontière du Benin, jusqu’à la hauteur de Mandouri, puis Cinkassé, au nord.

L’objectif de cette opération conjointe conduite sans incidents, était de combattre la criminalité transfrontalière,  afin de mettre en confiance,  les populations vivant dans les localités situées de part et d’autres des frontières.

Au total 202 interpellations ont été enrégistrées dont, 95 du côté togolais, 42 pour le Benin, 52 pour le Burkina Faso et 13 pour le Ghana.

Les infractions concernent  essentiellement le trafic d’enfants, la détention illégale de motos, de fusils, de carburant, d’explosifs, et des fraudes douanières,  etc.

Cette opération de sécurisation était couplée d’actions humanitaires entre autres  consultations médicales foraines,  distributions de vivres au Bénin  et d’eau potable au Togo, ainsi que des actions de sensibilisation sur la police de proximité, la gestion apaisée  de la transhumance et l’état civil.

Pour le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, Gal Yark Damehame, la mise en commun des forces de sécurité pour ces genres d’opération est un passage obligé pour tranquilliser nos populations.

« A travers cette action, le message passé aux délinquants c’est qu’aucun d’entre eux ne pourra commettre un délit dans un des quatre pays et trouver refuge dans un autre » a ajouté le Gal YarkDamehame qui a félicité les planificateurs et les forces de sécurité et de défense engagées dans cette opération.

Même son de cloche chez ses homologues du Benin, du Ghana, et du Burkina Faso qui ont souhaité que ces genres d’opérations se répètent pour le bien des populations.

L’opération Koudanlgou 2018 a mobilisé pendant trois jours, 2902 éléments appuyés par les forces de Défense et de Sécurités  des quatre pays engagés.

 

 

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