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1228 commerçants  formés à  la redynamisation du  secteur du commerce au Togo

Mme la ministre remet une attestation à un des acteurs
1228 commerçants  formés à  la redynamisation du  secteur du commerce au Togo

Une cérémonie de remise officielle des attestations de formation aux commerçantes et commerçants des marchés d’Adawlato et d’Hédzranawoe, a eu lieu ce mardi 26 juin, au Palais des Congrès de Lomé. Cette activité marque la fin du vaste programme de renforcement des capacités des acteurs du commerce inscrit à la composante 2 du « Projet d’Appui à la Reconstruction des Marchés et aux Commerçants de Kara et de Lomé (PARMCO) », mis sur pied par le gouvernement, aux lendemains des incendies des marchés de Lomé et de Kara. Ceci, dans le but de redynamiser et de moderniser le secteur du commerce au Togo.

Au total, mille deux cent vingt-huit (1228) commerçantes et commerçants des marchés de Lomé ont reçu leurs attestations de formation ce mardi 26 juin, au Palais des Congrès de Lomé. Cette remise officielle, qui s’est déroulée dans une ambiance festive, marque la fin de la composante 2 du Projet d’Appui à la Reconstruction des Marchés et aux Commerçants de Kara et de Lomé (PARMCO), initié pour redynamiser le secteur du commerce au Togo. En effet, en 2017, près de sept cent cinquante (750) acteurs du secteur de commerce ont été formés et suivis à Kara.

La formation de Lomé s’est déroulée sur une période de cinq mois et a permis de former des commerçantes et commerçants des marchés d’Adawlato et d’Hédzranawoé sur la création et la gestion d’une entreprise, le marketing et les relations avec la clientèle, les techniques de négociation, les bases de comptabilité, de la fiscalité et du calcul des coûts, la gestion de l’inventaire, la gestion du crédit,… a précisé le coordonnateur du projet PARMCO, M. Vinyo Mensah.

Dans son allocution de circonstance, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé, Mme Bernadette Essossimna Legzim-Balouki, a indiqué que ce programme de renforcement des capacités financé par le Fonds pour l’Assistance du Secteur Privé Africain (FAPA) concourt à la formalisation des activités des acteurs du commerce. Car, il est constaté, aux lendemains des incendies que des commerçants sinistrés et les autres commerçants des marchés exercent majoritairement dans l’informel, ne tiennent pas de comptabilité et leurs activités ne sont pas couvertes par des assurances. Outre la formation, les participants ont bénéficié d’un suivi-accompagnement, encadrés par des jeunes diplômés formés à cet effet.

Ils ont également été sensibilisés à la nécessité de rendre formelles leurs activités, de souscrire des polices d’assurances, d’avoir des comptes bancaires et d’éviter la thésaurisation hors du circuit bancaire. Avec ce vaste programme de formation, de sensibilisation, d’information, d’éducation, de suivi et d’accompagnement, la ministre Legzim-Balouki a dit être persuadée que les acteurs de commerce feront de leur mieux pour relancer leurs activités commerciales sur de nouvelles bases en vue de l’atteinte de l’objectif assigné au projet PARMCO. Elle a exprimé les reconnaissances du gouvernement togolais à la BAD pour ses appuis multiformes.

De son côté, le vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT)-Lomé, M. Rémi Mouèvi s’est réjoui des acquis de cette formation qui véritablement a déblayé le terrain au Centre de Gestion Agréé Pilote (CGAP). Le CGAP, a-t-il indiqué, est le tout premier Centre de Gestion Agréé (CGA) créé au Togo par la CCIT en 2012 sous l’autorisation du gouvernement togolais. Le CGA a pour mission de contribuer au développement harmonieux des entreprises togolaises, en accompagnant essentiellement les micros et petites entreprises à acquérir les méthodes performantes et pérennes dans un contexte d’efficacité et d’efficience.

Pour sa part, le directeur général adjoint de l’Etablissement Public Autonome pour l’Exploitation des Marchés (EPAM), M. Djibril Tchagbeleh, a rappelé que ce renforcement des capacités est important pour permettre aux acteurs du commerce de faire face à la concurrence et de développer des stratégies pour fructifier leurs activités. « Si on vend un produit, c’est pour engranger des bénéfices, ce n’est pas pour perdre… », a-t-il souligné.

Les bénéficiaires, ont dit être satisfaits de cette formation qui leur a ajouté un plus valu. « Cette initiative m’amène à dire que le gouvernement prend davantage conscience que l’économie de la nation repose sur le secteur privé et notamment sur les femmes », a déclaré Mme Emilie Fiawofia, commerçante de pagnes au marché d’Adawlato.

Patouani BATCHAMLA

 

 

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